POURQUOI CE BLOG?
J’ai lu au détour d’une page du net que le blog est la dernière version de l’expression du narcissisme et de l’individualisme de notre société. Un blogeur serait un être hâve en mal de célébrité courant derrière le mirage médiatique afin de combattre l’anonymat dans lequel le renvoie le quotidien. Je voudrais poser une question à l’auteur bien intentionné de cette pensée profonde: vu la taille de la toile, qu’en est-il de l’anonymat du net? N’y serions-nous pas plus anonyme que dans une galerie d’art où sur une aire d’autoroute par une journée de départ en vacances? Quant au prétendu nombrilisme de la démarche, il faut avoir, en l’occurrence, une vision très romantique du milieu artistique pour y voir autre chose que l’expression de l’individualisme bourgeois.
Se pose tout de même la question du: pourquoi risquer l’avanie et le mépris en commettant un énième blog?
De toutes évidences, le fait que je dessine, que je peigne et que j’écrive ne comble pas totalement mon besoin d’expression. Oserais-je dire de me donner en spectacle comme un vulgaire clown? Pour être artiste il faut avoir une sacrée dose d’exhibitionnisme. On ne se donne pas ainsi au plus grand nombre sans éprouver un plaisir malsain à se mettre en avant. Ou serait-ce mon éducation catholique qui m’a donné le goût de la confession? Du partage surtout?
Il aura, cependant, fallu attendre une expérience douloureuse pour que s’impose à nouveau le besoin de créer et de ressentir ce sentiment d’urgence et de nécessité impérieuse, comme si cette expérience difficile avait résolu toutes les inhibitions et les inquiétudes qui m’avaient assaillies dans le passé.
Depuis, plusieurs personnes m’ont encouragé à ne pas rester calfeutré dans mon atelier et m’ont poussé à proposer au plus grand nombre mes travaux. L’idée du blog est apparue dès ce moment comme un des moyens qui s’offraient à moi pour partager mon travail.
Au fil des pages qui suivent cette introduction vous découvrirez l’étendue de mes centres d’intérêts ainsi que mes diverses recherches, abouties ou non. Je n’ai aucune difficulté de sauter d’une illustration à un poème ou d’une case de bd à un tableau de grande dimension. Tout cela ne fait qu’un dans ma quête première: chanter « la Fée aux yeux de velours » de Charles Baudelaire.
Claude Guimin
« Contenu inséparable de la forme, qui ne se fait vraiment tout à fait jour qu’avec la forme » Pierre Soulages
magnifique, Claude ! il faut parfois du courage pour « sortir du bois », demandes au loup !!!
mais tu as bien fait.
Il faut bien, un jour, cesser de se cacher en espérant être débusqué.
Pégase:
superbe ton blog et je me répète j’adore le guitariste
Patricia,
Dans un des prochains articles il y en aura d’autres. Un de mes sujet de prédilection est le blues.
super moi aussi j’adore le blues
j’ai mis ton blog dans mes favoris
Très sympa. Merci.
Très beau texte d’introduction, et aussi belle peinture !
J’aime aussi le blues
a lire ton introduction, on se sent déjà emporté par une touche poétique venant des profondeurs de l’âme. bonne continuation!!
Très joli blog auquel je souhaite plein de bonnes choses, de créativité et d’originalité. Bon travail !
Merci Natalia.
Bien , Claude , tu es déjà lu , tu as déjà la réponse à la question qu’on se pose quand on commence à écrire , ou peindre , ou blogger.J’aime les dessins. J’aimerais dessiner …
Phil
Superbe le guitariste !!! L’aurais-tu en grand format : j’achète !
Jean